Géographie

Le département de l’Ain couvre une partie de l’arc jurassien qui s’étend du Jura suisse au Dauphiné entre Rhône et Saône. La SAONE à l’ouest et le RHONE au sud lui confèrent ses limites naturelles, la proximité de la SUISSE à l’est favorise les échanges frontaliers.

BUELLAS (altitude de 200 à 250 m) se trouve entre le plateau de la Dombes (altitude moyenne 250 m) et la Bresse (altitude moyenne 220m), zone que l’on qualifie de Bresse Bâtarde. Nous ne sommes plus en Dombes, mais pas tout à fait en Bresse.

Notre commune est très variée. Des zones cultivées alternent avec les bois et les prairies de tourbières et de zones humides. Ces zones sont reliées entre elles par des haies bocagères.

Le maïs est de loin, la culture principale. De nombreuse prairies de graminées subsistent et apportent à notre commune une harmonie de verdure agréable et apaisante ; on peut constater la redécouverte de la luzerne sur le flanc de certains coteaux. Le blé, l’orge, et dans une plus faible mesure le seigle sont nos céréales à paille, le colza et sa floraison d’avril, nous apporte le soleil au printemps.

La faune est typique de la Bresse ; les bois sont habités par chevreuils et sangliers tandis que les cultures et les haies abritent de nombreux oiseaux.

L'élevage bovin est pratiqué sur notre commune notamment en production laitière, avec une dimension agricole à échelle humaine.

L’histoire géologique de BUELLAS lui confère sa diversité. Un gigantesque effondrement entre le massif central et les monts du Jura a permis le recouvrement par un immense glacier vers la fin du Pliocène (-1.65 millions d’années). Ce glacier prend son origine entre le Jura et les Alpes. Il s’arrête au Nord à hauteur de Bourg, du hameau du PETIT CORGENON et jusqu’à la Saône à l’Ouest …Son retrait signe la création du plateau de la DOMBES… Cette fonte crée ainsi sur notre territoire de larges vallées alluvionnaires en direction de la Bresse, au nord de la commune. La continuité du plateau dombiste et ses cailloux de moraines glaciaires au sud, des limons fins et un vestige d'étang au centre, des couches de marnes érodées hétérogènes du lac jurassique (-20 millions d’années) au Nord sont à l’origine de nos sols si variés.

Cette érosion a favorisé la formation d’un réseau hydrographique dense avec cinq rivières pour une commune de seulement 1020 ha. Le bief de Chamambard et l’Etre (ou Loutre) naissent et alimentent la Veyle au tiers de son débit à chaque confluence. En été l’Irance arrive à sec vers le Vieux Jonc. L’ensemble de ces cours d’eau est donc réalimenté par des sources appelées résurgences sous morainiques. Vous trouverez une des résurgences les plus visibles dans les bois de Chamambard.

L’ambroisie est un problème de santé publique.
- Tout le monde est concerné.
- L'ambroisie peut engendrer de graves nuisances.
- Pour être efficace, la lutte contre l’ambroisie nécessite des changements de pratiques durables et des actions coordonnées à l’échelle du territoire.
Elle doit s’inscrire dans le temps par un suivi pluriannuel.

En Mars-Avril, l’Ambroisie commence à sortir de terre.
En Juin-Aout, l’Ambroisie est à l’âge adulte.
En Juillet-Septembre, l’Ambroisie est en état de floraison.
En Aout-Octobre, l’Ambroisie fait des graines.

Le pollen d’ambroisie est responsable d’allergies sévères.
- Il est produit en très grande quantité et est dispersé par le vent.
- La période à risque pollinique ambroisie est centrée principalement sur août et septembre, mais peut perdurer en octobre.
Donc il faut donc agir avant !
En secteurs infestés, les allergies polliniques sont principalement dues à l’ambroisie.